Moog' fête son premier anniversaire et fait les choses en grand. Genre le premier lot c'est un cours de tricot chez Elle tricote. En plus dans son billet de concours, je suis citée comme championne olympique alors j'étais o-bli-gée de participer.
Mon plus gros plaisir récent. Les gaufres belges donc.
Arrivés à Bruxelles, le premier jour de balade, on se lance du coté des musées (Matisse et le Musée des Instruments de musique si tu situes) (et si tu situes pas, je pense faire un billet sur le sujet, mais vu ma production t'attends pas à voir ça demain, table plutôt sur juin ...).
Il est presque midi lorsque nous sentons une divine odeur de sucre caramélisé ; une jolie camionnette jaune en est l'émettrice.
Quelques heures plus tard, en revenant à notre hôtel, fourbus d'avoir tant marché dans le vent, la merveilleuse odeur envahit à nouveau la rue. Nous croisons une, deux, cinq personnes munies d'une gaufre et cette fois je ne résiste pas, je tends ma pièce de 2 euros pour en acheter une. Test.
Progéniture a l'œil et elle a tout de suite repéré l'objet. Je goûte néanmoins la première (une bonne mère teste toujours les produits avant son enfant et ça marche aussi pour le Nutella, -mais on est dispensées pour le petit pot à l'artichaut-).
Je me fixe, la bouche pleine. C'est croustillant autour, (juste ce qu'il faut, pas de quoi se niquer les gencives) et hypra moelleux à l'intérieur. Nul besoin de garniture, chantilly, chocolat et sucre glace sont superflus voire carrément incongrus sur la gaufre belge. La gaufre belge s'auto suffit, elle est libre et forte, sure de sa valeur. Elle n'est pas ennuyeuse dans sa perfection, le sucre n'est pas caramélisé uniformément dehors, et dedans, on tombe parfois sur une "poche" plus sucrée, sans que ça vire au vilains cristaux de sucre qui corrompraient le divin moelleux.
Et je me mets à beugler (bouche fermée, je suis bien élevée) "
Pendant quelques pâtés de maisons, j'ai donc fait honte à ma famille en jouissant des papilles de façon parfaitement et totalement extériorisée. On n'était en effet vraiment pas loin des bruits élégants que je peux émettre lors de l'acte sessouel. Juge plutôt.
- MMMMMMMMMmmmmmmmmmmmmmh !
- Ohlalalalalalalalalala comme c'est bon !
- Oh, et là aussi c'est bon !
- Toi aussi, c'est bon ?
- Mais c'est pas possible comme c'est bon, ça alors !
- ....
- Quoi ?!?? c'est déjà fini ??
Le lendemain, ce n'est pas une, mais trois gaufres que nous achetions à l'heure du goûter, je ne voulais plus partager mon papilles-toy.
Mince, faut raconter le choco-paf!!! ;-)
RépondreSupprimerTu jouis des papilles toi?
J'aurais pas voulu partager non plus!
c'est malin, j'ai faim maintenant.
RépondreSupprimerDe tous les cris gustativo-sessuels, je retiens le "Quoi c'est déjà fini?!".
RépondreSupprimerTu vois Tellectuelle, quand je te disais que je ne voulais RIEN (mais alors rien de rien) savoir, c'était pour éviter ce genre d'épisode gênant.
Parce que maintenant, j'vais être obligé d'avoir une conversation avec mon beauf...