Le potentiel érotique du duffel coat

>> dimanche 26 février 2012

L'Homme vient de changer de manteau. Il est passé du pardessus de grand père au duffel coat de lycéen.

©Armor Lux

Dès qu'il l'enfile, il perd 13 ans et je me sens couguar.

Soudain, il a la mèche longue et blonde, le regard innocent et moi, mon innocence, je ne sais plus très bien où je l'ai mise.

Soudain, j'ai l'impression d'accompagner un petit jeunot en WE, sorti de son internat catholique à qui j'apprendrais des trucs pas trop catholiques justement.



Chéri, chipe moi un peu de contour de l’œil anti poche / anti cernes et je ne réponds plus de rien.


Read more...

Y a qu'la vérité qui blesse, Inès

>> vendredi 17 février 2012

Préambule : cette semaine, je me suis arrachée à te pondre du VI documenté, avec du texte législatif ET réglementaire sur un sujet qui m'importe (le handicap) alors s'il te plait, va jeter un œil là bas. J'ai tenté de pas être trop chiante.


Le billet de Cambroussienne m'a rappelé que parfois l'Homme peut être maladroit et vexant, même quand il pense faire un compliment.

Hier soir, l'Homme rentre du travail et me complimente :
- "Ouah ! t'es toute jolie aujourd'hui !
- ???
- Oui, t'es maquillée là !
- Comme tous les jours où je travaille, non ?
- Oui mais là, c'est mieux !"

Photo de Tête de Thon, mon idole du moment
même si parfois elle fait des maquillages qui font un peu peur.

OK.

Je vais ramasser mes dents (ça tombe bien, je sors de chez le dentiste).


Read more...

Addiction(s), le retour.

>> jeudi 16 février 2012

Bonjour (Bonjour !),

Je m'appelle La Tellectuelle et je n'ai pas acheté de robe rouge depuis 4 semaines et 2 jours (applaudissements).





Non vraiment, ça n'était plus raisonnable, surtout lorsqu'on pense à toutes mes chemises rouges ...



... que je ne peux même pas porter avec mes vestes rouges (un véritable drame personnel).

  



 J'ai bien tenté la désintoxication progressive, en me concentrant sur les imprimés ...

 



La méthode eut un certain succès sur mon cheptel de jupes rouges, il faut en convenir.



Mais si je viens parmi vous aujourd'hui, c'est pour parer à problème plus vital. J'ai une défaillance, une lacune. La souffrance du manque n'est plus supportable.




Savez-vous où trouver de belles chaussures rouges ?






PS : Merci d'avoir une pensée émue pour l'Homme que j'ai emmerdé une soirée entière à vider, trier, organiser ma penderie dans le salon, puis à prendre les poses les plus crétines du monde (celle des chemises a nécessité un nombre de prises incroyables, car ces pµ*£$¤ de  cintres tournaient).


Read more...

[Redif] Addiction(s)

>> mercredi 15 février 2012

Pour les besoins de la narration, je rediffuse un vieux billet. 
La suite, prochainement (susssspenssssssss !)


Rien n'est plus difficile à modifier qu'un comportement addictif.

Tenter de le supprimer, c'est souvent créer une autre addiction, qui viendra en dérivatif, comme pour détourner notre attention de la précédente.
Les ex-fumeurs qui ont pris 10kg en savent quelque chose.

Il y a peu, j'ai réussi à me débarrasser d'une addiction d'autant plus gênante qu'elle est visible ... comme le nez au milieu de la figure !

Je ne me méfiais pas, en 2001, lorsque j'ai choisi une paire de lunettes bordeaux.


Rétrospectivons un coup, voilà le résultat de cette imprudence :




Cet été, j'ai changé de lunettes, et, lèveuh les bras, balance toi ! je suis sortie victorieuse de chez l'opticien : mes nouvelles lunettes étaient grises et noires.



Hourra hourra youplala !


On remarquera l'apothéose, que dis-je, le climax de ma folie : en 2007, le rouge s'assumait pleinement sur mon auguste pif (hahaha ! auguste le clown, avec son pif, rouge, vous saisissez ? hein qu'elle est bonne ? hein ? non ?!).

Depuis quelques mois, je m'en vais, le cœur léger et le pas alerte. Je me sens libre.

Et puis hier, j'ai reçu mon nouveau téléphone portable. Conforme en tout point à ma commande.
C'est en ouvrant le colis que l'horrible vérité m'est apparue.



Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Read more...

Col move mauche (mais doux)

>> lundi 13 février 2012

Je m'en voudrais de vous faire croire que tout fil touché par mes aiguilles se transforme en réussite absolue.

L'école de Progéniture interdit les écharpes (des histoires glauques de jeu du foulard, ça me parait un peu tôt en maternelle, mais je préfère ne pas approfondir le sujet).

Jusqu'ici on tenait à grand coup de sous pull et cols roulés, mais la vague de froid m'a poussé dans mes derniers retranchements.


J'ai alors proposé à Progé de lui tricoter un col, en laine tût'dûûûce. Je lui ai fait choisir dans les restes de ma série de lapins tûdû.

"- Mon cœur, tu préfères la marron bof, la violette moche ou la rouge qui pète qui ira si bien avec ton manteau ?
- La violette, Mamon !
- Tu es sure ? Pas la rouge ???
- Non ! La violette, Mamon, j'ai dit !"

OK OK.

Me voilà toute contrite et contrainte à tricoter du mauve. Il faut le savoir, en 'tellectuel, mauve = moche.

Et en plus, la couleur est imphotographiable.



En plus, la laine est illisible, pénible à travailler, indémontable. Mais qu'allais-je faire dans cette galère ?

Au milieu de l'ouvrage, je dois constater que je l'ai fait trop large, je diminue comme je peux, en priant pour que ça soit harmonieux.


Au moment de rabattre les mailles, c'est le drame (déjà que c'était pas bien gai...). Premier rabattage sans y penser : trop serré, Progé ne peux pas l'enfiler.

Amuse toi à détricoter de la laine à peluche sans perdre de mailles ...

Deuxième tentative avec des aiguilles plus grosses, en gardant le fil super lâche. Game over, ça ne passe toujours pas.

Amuse toi à détricoter de la laine à peluche sans perdre de mailles ... bis repetita.

Il a fallu un appel à l'aide sur Facebook, un arrachage de cheveux sur un lien en anglais, un abandon par KO (désolée Knit Spirit, l'anglais et moi, gros blocage psy), puis une technique expliquée en vidéo en français pour en venir à bout.



Hier soir, l'Homme me dit "Ah, les cols sont aussi interdits".



Excusez-moi, j'ai un jeu du foulard à aller arbitrer.


Bonus : ça sert aussi à se déguiser en tête de prépuce
(Voilà qui va plaire à Raoul et surtout à son mec.)







Read more...

Une Foooooolle Journée à Nantes (2/2)

>> dimanche 12 février 2012

Alors qu'a-t-on vu à la Foooolle Journée ?


Dès notre arrivée, on a pris du lourd : un concert de classique très classique avec Brigitte Engerer en soliste (tape un peu dans Google pour voir la carrière, grande star du piano), dans le Grand Auditorium en marbre de la Cité des Congrès.

Photo de Benjamindenantes


En général, le concert classique, c'est bien guindé, bien huilé : tout le monde est en noir, on applaudit surtout pas entre les mouvements, mais on tousse et on se mouche, etc. On applaudit quand l'orchestre rentre, puis quand le premier violon rentre, quand le chef rentre,  et enfin quand le soliste rentre.

Le premier morceau, l'orchestre joue seul. Le chef, tout en noir comme tout le monde sur scène, sort à la fin.

Petit temps de latence. Un homme en noir rentre, applaudissements.
L'homme en noir ouvre le piano à queue. En mon for intérieur, je me dis "ouah, c'est détendu ! le chef ouvre le piano quand même".
L''homme en noir repart, et toute la salle se rend alors compte qu'elle a applaudit ... un machiniste. Le machiniste fait une courbette désopilante façon "merci, ce n'était rien, je fais ça sans y penser, c'est dans ma nature, mouvement de cheveux", et la salle éclate de rire.

Un autre machiniste entre alors, pour poser la partition sur le piano (quand je dis que c'est huilé la mécanique du concert classique...). La salle, hilare, lui fait un triomphe.

Puis le chef, puis la soliste sont rentrés, chacun leur tour, et le cours normal des choses a repris.

C'était notre premier concert, cela a donné le La de tout notre WE.


On a aussi vu un concert mais je ne vous donnerai pas mon compte-rendu. Je vais laisser la parole à un voisin de pissotière de l'Homme.
Devant les urinoirs, un mec téléphone en pissant.
"Ouais, deux serbes. Des sœurs. Ouais, c'était dingue. Ouais sur un piano, je te dis. Diiingue !".
Sorti du contexte, c'est, comment dire ? Savoureux !!
Et parfois, elles se mettent aussi sur un lit, les frangines ...



On a aussi vu une balalaïka géante (les vrais gens disent "double basse") plus grande qu'une contrebasse. Ça fait d'ailleurs aussi bien Doumdoumdoum qu'une contrebasse, et en plus, si t'as un cartable assez grand, ça peut te servir d'équerre à l'école. A gauche sur la photo, c'est une domra. Ça, ça fait le bruit d'un youkoulele trempé dans de la vodka.
Terem Quartet - Photo France Télévision



Enfin, je ne peux pas vous laisser quitter cette page sans parler DU concert qui m'a foutu la chair de poule et les larmes de crocodile. Qui m'a mis la banane pendant des heures après (et encore maintenant, rien que d'y penser, je souris encore).

On a choisi ce concert en nous disant "Un trio d'accordéons ? ah ouais marrant !". 
Marrant ?!! Nous ne sommes que des incultes (mais on se soigne).


Motion Trio, c'est pas marrant, c'est extraordinaire. C'est beau, c'est frissonnant, c'est fou. Je n'ai pas trouvé de site officiel, mais ici, vous pouvez écouter gratuitement leurs titres. On trouve aussi pléthore de vidéos sur le Oueb.


C'était dans la grande salle du Lieu Unique. Au plafond, des futs sciés et peints de toutes les couleurs, sur le mur de gauche, des tapis kilims (???), et en guise d'arrière scène, un mur en parpaing brut.
 
Les futs et les kilims.
Photos en qualité crade, mais tant pis, il fallait que je vous les montre !


Un parrain de la mafia russe chauve un peu inquiétant et un géant chevelu bien coiffé, tous deux en queue de pie, entrent en piste. Ils sont suivis de près par un beau gosse (modèle gendre idéal) en veste en velours. Le lieu du concert était déjà atypique, mais nous voilà complètement ailleurs.

  


Les Tableaux d'une exposition, de Modest Moussorgski. Un accordéon puis un autre, se répondent sur le thème. Le troisième fait son entrée dans les graves, le thème monte en puissance, ça me remonte la colonne vertébrale.

Et puis je ne sais plus.


Je me rappelle que trois accordéons fortissimo, c'est une puissance de dingue.


J'ai adoré, une fin de morceau, piano pianissimo, avec le géant à cheveux qui faisait simplement souffler son instrument, sans son. J'en ai frissonné.


Sous les projecteurs, les instruments envoyaient des reflets dansants sur le mur en parpaings bruts. C'était beau au point d'avoir le souffle coupé.


En bis, ils ont repris une valse de Chopin. Le beau gosse s'est alors servi de son accordéon comme une boite à rythme, puis il a fait du scratch (je ne vois pas comment décrire ce son autrement) avec les touches. C'était DJ Yvette Horner aux platines. Halluuuucinant.


Je me souviens qu'ils sont extrêmement présents et en même temps complètement dans leur monde. Tout à tour doux, voire tendres, démoniaques, drôles, inspirés, terriblement humains.






Alors, la Folle Journée, c'était comment ? C'était fou.




Si vous voulez en savoir plus sur le thème de la Russie et son renouveau musical au 19e siècle, Aubergine Divine, dans sa jeunesse, a commis un Skyblog sur le sujet. (Comme quoi, le skyblog, ce n'est pas que le MAL).

Read more...

Une Foooooolle Journée à Nantes (1/2)

>> vendredi 10 février 2012

La semaine dernière, avec l'Homme, on a vécu un truc de foufous : on est allés à la Fo(fo)lle Journée.


Tu sais pas ce qu'est la Folle Journée, spice d'ignare ? Ça va pas durer, je t'explique.

La Fooooolle Journée ça a commencé il y a 15 ans, un dingue de musique classique décide de faire une fooolle journée de concerts, à Nantes, sur un thème précis (Schubert je crois).

Aujourd'hui, ça dure du mercredi au dimanche, et il y a des répliques (comme les tremblements de terre) dans le mooonde entier (Japon, Espagne, etc.). Cette année le thème c'était les Russes (Rachmaninov, Korsakov, Moussorgski, Tchaikovsky, et un tas de gens en -ov, -sky et -vitch)


La Foooolle Journée, c'est des concerts tous les jours, de 9h à minuit, dans une dizaine de salles, qui s'enchainent.

C'est des concerts payants mais aussi des gratuits.
Des grosses stars et des classes d'instruments du Conservatoire de Nantes.
C'est du concert super guindé et des ateliers de création hip hop / rock / un tas de trucs qui, en théorie, vont pas avec le Clââââââssique.

C'est la possibilité d'acheter sur ta clé USB le concert que tu viens d'entendre, enregistré en direct (j'ai trouvé ça halluuuucinant).

C'est de la réinterprétation inspirée, avec accordéons ou combat de catch (on a raté le catch, je peux vous dire que je m'en mords les doigts).

C'est de la rombière (de 20 à 80 ans) en (vraie) fourrure et des familles en jean avec des enfants de moins de 6 ans.
C'est à la Cité des Congrés, un peu prout, salle de concert en marbre blanc, grand auditorium en bois blond).
Et c'est aussi au Lieu Unique, l'ancienne usine de LU, très alternatif.
Le Lieu Unique
(avec sa tour, unique en son genre elle aussi, même si elle a longtemps eu sa jumelle)



Tu mélanges le tout au shaker, pas à la cuillère (comme les Vodkas Martinis de James Bond). Et pof ! t'as un événement de diiiingue.


J'ai adoré cette effervescence qui prend une ville toute entière (tous les commerces dans lesquels nous sommes allés savaient qu'on était à la Folle Journée, et promis, j'avais pas mis ma fourrure).

 Mais alors qu'a-t-on vu, qu'a-t-on entendu ? Vous le saurez dans le prochain post, je sens que ça va devenir beaucoup trop long !!


PS : avec tout ça j'ai oublié de vous dire ! J'ai posté chez les Vendredis Intellos aujourd'hui aussi !


Read more...

  © Blogger template Simple n' Sweet by Ourblogtemplates.com 2009

Back to TOP