Karaoke mon amour
>> samedi 12 septembre 2009
Hier soir c'était l'enterrement de vie de jeune fille d'une copine.
Les témoins ont souhaité faire un clin d'œil à son année à Singapour et nous ont entraînées dans un restaurant karaoké chinois. Tout un programme.
L'extérieur ne paie pas de mine, ou si, justement, ça paie carrément sa mine. La vitrine est une fontaine sur vitre, impression de rentrer dans un aquarium.
La déco est du pire goût possible, arche de fleurs en plastique rose, moquette rouge, déco dorée et surtout, deux énormes homards (en plastique ?) accrochés au mur dardent vers vous les grosses diodes qui leur servent de regard.
Les tables sont rondes, assez vastes, avec le plateau tournant en verre au milieu.
Le serveur, tout droit sorti d'un film de gangster taïwannais nous guide tout au fond du restaurant. On y retrouve une amie qui nous avouera plus tard, qu'arrivée la première, elle nous a appelée afin d'être certaine que quelqu'un sache où elle était si jamais on l'enlevait.
Le DJ/animateur/chanteur est magnifique, sûr de lui, très à fond.
On comprend très vite que les habitués sont là. Une famille, venue chanter à l'occasion d'un anniversaire, un couple, une bande de potes, ces gens ont l'air de s'être déjà croisés. On a presque envie de faire partie de la bande.
Choix du menu (on ne s'emmerde pas trop longtemps, la carte est infinie, on prend donc le menu "mini", car il faut dépenser un minimum de 20 euros pour assister au karaoke.), du vin, puis plus difficile, choix des chansons. Un classeur classé par langue puis par ordre alphabétique présente des milliers de titres, dans les styles les plus variés. On a failli tenter un truc en néerlandais, mais on s'est révisées au dernier moment. Chaque table choisit ce qu'il lui plait et les chanteurs se succèdent, avec plus ou moins de succès, mais tous jubilent.
Au moment de l'entrée, voyant arriver une montagne de nems, une copine rigole et dit "tiens voilà quatre nems". La future mariée a cru, sans s'en étonner un seul instant qu'un numéro mettant en scène quatre naines allait commencer. Ce lieu est le lieu de tous les possibles.
J'étais la plus motivée de la table, une semaine que je me trémousse en chantant sur tous les toits "vendredi c'est karaoke", une semaine que je trépigne, hiiiiiiiiiiiiii. Je suis donc chaude bouillante et me lance la première dans une interprétation magistrale de Mon mec à moi. La table est en délire, et moi, j'ai le trouillomètre à zéro. J'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, je répète comme un mantra en montant sur l'estrade pailletée de 20cm de haut.
Le kiff total. Ça me rappelle les pestacles montés entre cousins quand on était mômes (en tant qu'aînée, j'étais metteuse en scène, rôle titre, maquilleuse et costumière), ça me rappelle le groupe de djeunz qui chantait de la variétoche dont je faisais partie, ado.
Je redescends les mains moites et le cœur battant la chamade. Je veux y retourner. Hiiiiiiiiiiii quoi.
Quelques chansons passent, on sent les pros, certains sont même carrément bons, et là une apparition. Un improbable. Une coupe comme on ne l'imagine pas, des cheveux très courts, des cheveux très longs, jamais là où l'on est en droit de les attendre. Il réclame Billie Jean. Le dingue.
Et là soudain, Michael apparaît, il est parmi nous. Ce type en était la réincarnation chinoise. Qu'Elvis Presley me foudroie si je mens. J'ai vu de mes yeux vu Michael Jackson posséder un chinois, majeur en plus.
Ce lieu est le lieu de tous les possibles.
Chinatown Belleville
27-29, Rue du Buisson Saint Louis
75010 Paris
Les témoins ont souhaité faire un clin d'œil à son année à Singapour et nous ont entraînées dans un restaurant karaoké chinois. Tout un programme.
L'extérieur ne paie pas de mine, ou si, justement, ça paie carrément sa mine. La vitrine est une fontaine sur vitre, impression de rentrer dans un aquarium.
La déco est du pire goût possible, arche de fleurs en plastique rose, moquette rouge, déco dorée et surtout, deux énormes homards (en plastique ?) accrochés au mur dardent vers vous les grosses diodes qui leur servent de regard.
Les tables sont rondes, assez vastes, avec le plateau tournant en verre au milieu.
Le serveur, tout droit sorti d'un film de gangster taïwannais nous guide tout au fond du restaurant. On y retrouve une amie qui nous avouera plus tard, qu'arrivée la première, elle nous a appelée afin d'être certaine que quelqu'un sache où elle était si jamais on l'enlevait.
Le DJ/animateur/chanteur est magnifique, sûr de lui, très à fond.
On comprend très vite que les habitués sont là. Une famille, venue chanter à l'occasion d'un anniversaire, un couple, une bande de potes, ces gens ont l'air de s'être déjà croisés. On a presque envie de faire partie de la bande.
Choix du menu (on ne s'emmerde pas trop longtemps, la carte est infinie, on prend donc le menu "mini", car il faut dépenser un minimum de 20 euros pour assister au karaoke.), du vin, puis plus difficile, choix des chansons. Un classeur classé par langue puis par ordre alphabétique présente des milliers de titres, dans les styles les plus variés. On a failli tenter un truc en néerlandais, mais on s'est révisées au dernier moment. Chaque table choisit ce qu'il lui plait et les chanteurs se succèdent, avec plus ou moins de succès, mais tous jubilent.
Au moment de l'entrée, voyant arriver une montagne de nems, une copine rigole et dit "tiens voilà quatre nems". La future mariée a cru, sans s'en étonner un seul instant qu'un numéro mettant en scène quatre naines allait commencer. Ce lieu est le lieu de tous les possibles.
J'étais la plus motivée de la table, une semaine que je me trémousse en chantant sur tous les toits "vendredi c'est karaoke", une semaine que je trépigne, hiiiiiiiiiiiiii. Je suis donc chaude bouillante et me lance la première dans une interprétation magistrale de Mon mec à moi. La table est en délire, et moi, j'ai le trouillomètre à zéro. J'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, je répète comme un mantra en montant sur l'estrade pailletée de 20cm de haut.
Le kiff total. Ça me rappelle les pestacles montés entre cousins quand on était mômes (en tant qu'aînée, j'étais metteuse en scène, rôle titre, maquilleuse et costumière), ça me rappelle le groupe de djeunz qui chantait de la variétoche dont je faisais partie, ado.
Je redescends les mains moites et le cœur battant la chamade. Je veux y retourner. Hiiiiiiiiiiii quoi.
Quelques chansons passent, on sent les pros, certains sont même carrément bons, et là une apparition. Un improbable. Une coupe comme on ne l'imagine pas, des cheveux très courts, des cheveux très longs, jamais là où l'on est en droit de les attendre. Il réclame Billie Jean. Le dingue.
Et là soudain, Michael apparaît, il est parmi nous. Ce type en était la réincarnation chinoise. Qu'Elvis Presley me foudroie si je mens. J'ai vu de mes yeux vu Michael Jackson posséder un chinois, majeur en plus.
Ce lieu est le lieu de tous les possibles.
Chinatown Belleville
27-29, Rue du Buisson Saint Louis
75010 Paris
10 contributions extrêmement pertinentes:
et bah! La seule VRAIE question : existe-t-il des preuves de ta performance ??! ;-)))
oui :)
comme sugar, je réclame des photos et/ou video nous montrant ta prestation... Hors de question que tu t'en sortes à si bon compte!
Clair lorele, on va pas la laisser s'en sortir ainsi...
Nelene, on EXIGE des preuves, sinon....!!!
j'ai encore rien sur moi, mais dès que j'obtiens ça, je vous montre .... sauf si ...
Si tu me montres les vidéos, je te montrerai mes gencives.
Sache que je ne montre pas mes gencives à n'importe qui.
OK Baby OK.
Dans 5 ans tu seras ma choriste, avec la super robe rouge à paillettes méga-décolletée qui va bien...
Rock'n Roll Ouuuuuuuh Yeaaaaah!
hiiiiiiiiiiiiiii mais c'est seulement maintenant que je découvre que tu as un blog !
(ça c'est de la contribution extrêmement pertinente)
"Il joue avec mon coeur, il triche avec ma vie ..."(moi aussi je choisirais ça si je devais chanter au karaoké ; mais je m'imbiberais bien avant )
Laluciole : hiiiiiiiiiii ! c'est pas grave il n'a qu'un mois donc t'es pas trop à la bourre !
hiiiii ! et quand c'est que t'accouches toi ? quand c'est que tu nous fais une analyse de ton Harlequin ?
Nico : yeah !
Les zotr' : minute papillon, j'ai pas encore les photos, ni les videos.
Ha ouais, je plussoie une vidéo!!!! :-D
Pour MJ asiatique, ça doit valoir le détour, en effet!!!
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