Et l'école alors ? Le bilan à la Toussaint.

>> samedi 29 octobre 2011

Progéniture a vécu sa première rentrée à l'école cette année. Gros événement dont je n'ai pas encore parlé.

Nous sommes extrêmement ambitieux pour notre fille, il s'agit quand même de la digne représentante d'une longue lignée de 'tellectuels, passés par les plus grandes écoles (les Mines et Centrale figurent au palmarès familial, attention les yeux).

Eh bien, à l'heure où l'école publique est fustigée, au moment où tous les JT nous expliquent la fuite des élèves vers le privé, je vous l'assure : la petite section de maternelle est le plus sur chemin pour Math Sup.

La preuve :

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Ma première sortie de blogueuse, c'était chez Jojo Lapin.

>> mardi 25 octobre 2011

L'autre jour, La Mite Orange me dit "Chuis à Paris mercredi prochain, pour une présentation de jouets, tu veux viendre ?". Voyant l'opportunite de sortir de chez moi pour autre chose que la sortie de l'école /  faire le plein à la pharmacie / aller chez le médecin pour l'une ou l'autre de mes filles, j'ai dit oui avec enthousiasme.
Pi j'allais pas rater ma première occasion de sortir en tant que "Mme La Tellectuelle" s'il te plait ...

Bref mercredi dernier, j'ai renoncé à mettre Progéniture au centre de loisirs, pour l'emmener voir les jouets Ouaps. Folie absolue, j'ai gardé les deux filles à domicile, seule. J'ai donc eu droit à 1h15 de crise de colère pour cause de manque de sommeil (je suis une héroïne de la zenitude, ma fille est toujours vivante à cette heure), puis une sieste à rallonge pour la même raison.

Moralité à l'heure où j'aurai du être à la petite sauterie, les deux affreuses dormaient, enfin, pour la première fois de la journée. J'ai laissé passer sur moi le désespoir qui m'étreignait, et j'en ai profité pour me maquiller afin de moins ressembler à une jeune mère dévastée (un peu de blush, de l'anti cerne et du mascara : ouuuuh ! foooooooliiie !).


Bref, nous arrivâmes avec un chouille de retard (une minuscule heure et demie ; une paille pour une jeune mère qui affronte le métro parisien avec deux tout-petits, nan ?). Et la galère des heures précédentes a aussitôt été oubliée.

Dans la salle, il y avait Lmo, Sabine, Petoulette, Madame Parle, Jeveuxunbébé, MamanCubeE-ZabelIsabelleJuju, Parisienne à Vincennes, Maman Cube, Thalie, la Mère Cane, Cranemou et surtout la Mère Bordel, dont je rêvais de faire la connaissance depuis que j'avais vu la couverture crochetée par Mooglosaurus à l'attention de Miss Bordel.

Progéniture s'est retrouvée au milieu d'un tas d'enfant de bonne famille (des enfants de blogueurs, c'est forcément des enfants bien, nan ?), à papillonner de jouets en jouets.


(photos jolies officielles de Ouaps)





Moi, j'ai plutôt été intéressée par les buffets de mini-machins sucrés, je pourrais te faire un billet rien que sur l'orgasme papillaire que m'ont occasionnés les mini-éclairs au chocolat (En gros, tu vas là bas et tu remplaces le mot "gaufre" par "éclair au chocolat", et le tour est joué). Et puis y avait un atelier massage, où on a tous eu droit à 15 minutes rien qu'à nous. Un bel élan de fraternité bloguesque d'ailleurs, que de voir les enfants passer de bras en bras pour laisser chacun se faire papouiller en toute sérénité.

La Mite Orange gardant Entropie, en pleine interview
(photo moche de moi)

Coté jouets, j'ai (re?)découvert que Ouaps était l'éditeur de Doudours, le fameux Doudours, notre Doudours !
Nous avons reçu Doudours en cadeau lors de la naissance de Progéniture, il y a 3 ans. En tous jeunes parents néophyto-bobos, plutôt versés dans le doudou-en-coton-bio et les cubes-en-bois-équitable, nous étions un peu perplexes à l'ouverture de ce nounours "son et lumière", avec du Henri Dès dedans (en plus Henri Dès, c'est pas ma génération, donc aucun effet nostalgie/revival pour m'attacher au bidule).


Nous avons testé le machin, et ce fut le miracle : 'pnotisation instantanée du mioche, avec silence (si on excepte Henri, mais je te jure, à coté des cris d'un nourrisson, c'est le Wallalah). Plusieurs positions possibles : son et lumière / lumière seule, et aussi possibilité de le faire se déclencher rien qu'au bruit des pleurs. J'avoue qu'on a jamais testé cette position là, j'avais trop peur qu'il ne se déclenche à la moindre sirène qui passe dans l'avenue en bas de chez nous.

Aucun neurone n'a été maltraitré durant la prise de vue.
(image d'archive)

Le programme dure 8 looongues minutes, d'abord en son et lumière, puis que lumière, hyper progressif et apaisant et je te jure qu'il est rare que le mioche tienne plus de ces 8 minutes avant de sombrer. Most of ze cherry on the cake à la top-moumoutte : tu peux stopper le bidule rien qu'en appuyant dessus de façon un peu prolongée.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais on a un Tigrou chantant fluorescent paaaarfait sauf qu'il faut lui ouvrir les fesses et lui sortir les entrailles pour le faire cesser quand vraiment ça ne marche pas/tu n'en peux plus des bruits de la forêt enchantée. Bref, le mioche est à présent traumatisé et court toujours pour le rendormir après cette vision d'horreur.


Grace à cet après midi, j'ai pu découvrir que le Vrai héros de Ouaps, c'était Jojo Lapin (mais mon coeur reste à Doudours).

Un tas de jouets sont déclinés autour de Jojo, du doudou au petit train (gros succès auprès de la marmaille invitée, le petit train !), en passant par la spécialité de la maison Ouaps : le jouet interactif.

Moi avant, tu me disais "jouet interactif", je pensais feuilles cartonnées avec pastilles aimantées et stylo "réponse" qui buzze si tu as choisi la bonne quand tu passes sur la fameuse pastille aimantée. (Dites moi que vous voyez à quoi je fais référence, pitié, sinon je vais me sentir vraiment vieille et out).

Ben là, c'est un peu des jouets de ouf, du genre tu pars te cacher avec une carotte dans la poche, et Jojo Lapin joue à cache cache avec toi en retrouvant la carotte (et donc toi). Truc de dingue ! Je le veux pour mon Noël et les filles n'auront le droit de le toucher que lorsqu'elle auront étendu la machine et passé l'aspirateur.

A part ça, j'ai bien tiqué sur les oeufs pour jouer à cache cache (encore ! je dois avoir un truc freudien avec le cache cache) : tu les déclenches, tu les caches et là, l'oeuf il appelle tes mômes pour qu'il les retrouve. et quand tu le retrouves, hop ! tu ouvres l'oeuf et tu retombes suuuuur ... Jojo lapin (et ses potes).

(photo jolie officielle de Ouaps)



En repartant, on a reçu un grand sac avec des jouets : un doudou Jojo Lapin à bruit évolutif (plus tu secoues fort Jojo, plus il fait des bruits hystériques digne de "Qui veut la peau de Roger Rabbit", tu en as un léger aperçu sur leur site internet) et un livre musical. Les livres musicaux, c'est la came de Progé et elle n'en avait qu'un jusqu'à présent : un Mickey sous acide qui lui chantait des comptines traditionnelles. Avec celui-là, Mimi chante aussi des comptines, mais de façon un peu plus sereine que Mickey. Le livre ne quitte plus le lit de Progé.

(itou)

Moi je dis Merci LMO ! et merci Ouaps !

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L'allaitement : j'arrête [Vendredi Intello]

>> vendredi 14 octobre 2011

Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'un truc intime. D'ailleurs je n'en ai jamais parlé ici, bien que j'y étale sans vergogne la vie de mes nichons. Les copains qui me lisent de temps à autre pour se marrer peuvent sauter cet article, ce sera un peu technique et beaucoup larmoyant.

A propos de l'allaitement, le manque de lait est une des craintes les plus fréquemment entendues. Et si le bébé ne prenait pas assez ? et s'il tétait mal ? et si je ne produisais pas assez.

Chez moi, rien de tel. Dès les premiers jours avec Progéniture, je me suis retrouvée confrontée au "problème" inverse : montée de lait "en fanfare", seins énormes, fuites intempestives, lit trempé toutes les nuits. Et R.E.F.

C'est quoi le R.E.F ? C'est le réflexe d'éjection fort, la Leache League y consacre un feuillet bien complet intitulé "Trop de lait, trop vite, trop fort".

Pour ceux qui souhaitent avoir plein d'infos techniques sur le sujet, allez voir mon article sur le blog des Vendredis Intellos. Ici, je ne traiterais que de mon expérience personnelle de Tellectuelle-avec-deux-enfants.

Image tirée du site Aider Allaiter

Dans les faits, c'est assez rigolo à voir d'un œil extérieur : les seins projettent du lait par jet puissants jusqu'à plusieurs mètres. Vous connaissez mon humour potache, vous vous doutez que ça m'a bien amusée quand j'ai découvert ça.

Le hic, c'est que le bébé qui se trouve en face apprécie rarement de se prendre un coup de karcher de lait au fond du gosier. Il peut hurler au sein, se débattre, s'étrangler aussi.

Un autre "symptôme", ce sont les selles vertes, moches et gluantes (et dire que je rédige ce texte au petit déjeuner, miam !). Car l'enfant boit surtout le lait de début de tétée, riche en lactose, moins digeste que le lait de fin de tétée qui lui, est riche en graisse. Ce n'est pas qu'un problème cosmétique, le bébé est alors sujet aux coliques dues au lactose mais aussi au fait que le bébé avale de l'air, à cause de toute cette pression.



Pour Progéniture, une fois le diagnostic posé (Progé hurlait de rage au sein, se retirait et se prenait un jet de lait dans l’œil, j'ai vite compris le souci), quelques clics sur le net, un coup de fil à une conseillère de la LLL, j'ai testé deux-trois trucs et finalement, je ne sais si mon réflexe s'est amenuisé, ou si elle a appris à le gérer, mais en 10 jours, il n'y avait plus de problème. J'en ai gardé un souvenir un peu amusé, et j'ai oublié les quelques jours de détresse que j'avais vécus quand le problème était apparu.

Aussi, quand le REF est apparu vers la troisième semaine d'Entropie, j'ai pris ça sereinement, en bonne routarde du nichon : "Tiens, mon vieux copain le REF est de retour. On va gérer ça sans souci, fastoche !".

Comme si chaque enfant était pareil, comme si chaque maternité était identique, comme si moi, j'étais la même.

Sereinement (au début du moins), j'ai alors testé toutes les solutions suivantes.

1. Rapprocher les tétées, afin de ne pas avoir les seins sous pression. Un véritable échec dans notre cas, cela a multiplié les coliques très intenses, car Entropie ne buvait plus que du lait de début de tétée, riche en lactose et moins digeste que celui de la fin de tétée (qui, lui, est riche en graisse).

2. Solution opposée : ne proposer qu'un seul sein pendant plusieurs heures, afin de mettre l'autre au repos. Il y a eu un léger mieux pendant deux jours (moins de coliques), mais ça a repris de plus belle.

3. En parallèle, quand le REF se montrait, je tentais d'exprimer le lait en début de tétée, le temps qu'il se calme (avec un bébé hurlant de frustration à coté, le kiff).
Dans mon cas, je n'ai jamais eu l'impression que les jets trop puissants ait été évacués. J'ai pressé mes seins, je les ai compressés, mais à aucun moment je n'ai eu l'impression que ça se calmait, même temporairement.

4. J'ai changé de position d'allaitement pour me faire aider de la gravité.
Peut-être la solution la plus efficace, mais on ne peut pas constamment allaiter allongée. De plus, souvent, on ne trouvait pas LA position confortable et ou bien elle, ou bien moi devions rapidement bouger (vive ma contracture à l'épaule qui en a profité pour revenir).

5. Là, un peu désespérée, j'ai appelé Moog', qui est marraine d'allaitement (vous le saviez pas ? hé hé !), qui m'a expliqué que les causes étaient hormonales et qu'il y avait peu de solutions pour faire cesser le REF (en général ça passe à 3 mois, youpi), et qu'il fallait apprendre à le gérer. Elle m'a redonné des conseils sur le positionnement et donner un petit truc : la sauge, sensée baisser la production de lait.
J'ai assaisonné tous mes plats à la sauge sans voir d’amélioration notable. Mais au moins j'ai découvert un goût nouveau ...

Et le WE dernier, j'ai tilté. Après un mois de REF, on en est à une tétée toutes les 2h la nuit, voire moins. J'ai par exemple vécu une nuit où je n'ai pas dormi du tout de 4h à 6h du matin, Entropie a tété en continu par à-coups, en râlant, s'arrêtant devant le jet trop fort, reprenant car elle avait faim.

Samedi soir, on est sortis (première sortie seuls depuis l'accouchement, hiii !), la laissant à ma sœur, qui lui a donc refilé un biberon de lait en poudre-caca-beurk. (car je n'ose pas tirer mon lait, de peur de stimuler encore plus la lactation).
Elle a dormi de 19h30 à 2h du matin, alors que la veille, comme les autres jours, elle avait réclamé à 19h30/20h30/23h/2h30.

Le dimanche matin, j'ai pleuré toute la matinée "sans raison", et j'ai pris conscience qu'elle avait rapproché les tétées, de faim, car elle n'en finissait jamais une seule. En parallèle, les coliques étaient de plus en plus fréquentes et douloureuses.

Je n'en pouvais plus de m'excuser auprès de ma fille de l'allaiter. Le comble !

J'ai repensé à l'extrait cité par La Mère Joie dans sa critique du livre "Bien vivre l'allaitement".
« Le succès d’un allaitement devrait d’abord se mesurer par ce qu’il apporte à ceux qui en font l’expérience avant d’être noté sur la quantité de lait donné, le temps passé ou la façon de sevrer son bébé. Chacune a le pouvoir de définir sa propre relation d’allaitement et de décider ce qui constitue, pour elle, un allaitement réussi, de la première tétée au sevrage. »


Je me suis demandé ce que nous apportait l'allaitement, à nous deux, et aussi à notre famille. Pas en théorie, car en théorie, quand cela se passe bien, je sais que l'allaitement est selon moi, mon meilleur moyen de nourrir mes touts petits (oui je souligne et resouligne, car cela reste mon opinion pour mon propre cas).
Mais là aujourd'hui que nous apportait l'allaitement ?
Pour moi, stress, questionnements perpétuels, culpabilité, fatigue dues au nuits totalement hachées.
Pour elle, cris, étranglements, appréhension des tétées et coliques très douloureuses.
Pour notre famille, installation d'un climat tendu, moindre disponibilité de ma part auprès de Progéniture, l'aînée, qui commençait à péter les plombs, et l'Homme désemparé de ne pouvoir aider.

Alors j'ai fait le deuil de la maternité dont j'avais rêvé pour ce deuxième enfant. J'ai commencé le sevrage dimanche dernier.

J'en ai pleuré, et je suis encore triste. Je râle contre la poudre qui colle qu'on retrouve partout dans la cuisine, contre les biberons et les tétines à laver constamment. Je peste quand j'ai mal anticipé la faim et qu'elle pleure en attendant que l'eau chauffe.

Mais elle n'a plus de coliques. Mon-enfant-n'a-plus-mal. Grâce à cette décision que j'ai prise, moi, sa mère.

Alors oui, je pleure cette mère que j'avais rêvé être, la mère qui allaite le plus longtemps possible, sereinement, calmement, car c'est le moyen le plus simple pour nourrir son bébé.
Mais je suis aussi la mère qui a pris LA décision qui stoppe la souffrance de son enfant. Cette mère là, même si je ne l'avais pas rêvée ainsi, elle est compétente, et je lui en suis reconnaissante. Et cette compétence que je me reconnais va probablement me permettre de ne pas sombrer dans la jolie dépression post partum qui avait commencé à pointer le bout de son nez, dimanche dernier.


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Idée pestacle à Paris : "Cinq Petits Blancs" [Promo familiale totalement objective]

>> mercredi 12 octobre 2011

Les copines, je suis supra fière du Frangin : pendant que je donne des faire part de naissance et débat sur l'épisio, lui, il distribue des flyers de la pièce dans laquelle il joue.


Une vraie pièce, dans un vrai théâtre, à Paris, avec un vrai metteur en scène et tout. Et ouais.



Alors déjà pour rappel, le Frangin, tu l'as déjà vu ici et sur ce blog (y a pas, je kiffe mes articles quand y a du Frangin dedans). Comme ça, le jour où il passera au Grand Journal à la place de Hugh Jackman, tu pourras dire à ton mec "Eh ! mais lui je le connais depuis avant même qu'il commence et nous avons vécu une folle histoire d'amûuur !".
Bon, parlons un peu de la pièce, voulez-vous ?

Ca a démarré il y a deux jours, je n'y suis pas encore allée. Mais crois moi, en toute objectivité, c'est top. Parce que y a mon Frangin dedans (je suis pire qu'une mère juive en ce qui concerne son talent), mais pas que, c'est rigolo aussi. Les gens qui l'ont vu le disent, dans les avis sur BilletRéduc. Et j'ai lu deux-trois dialogues, lors d' un dimanche en famille où j'ai chourré le texte dans son sac.

Je vais essayer de pas trop te recopier le pitch de BilletRéduc, mais il s'agit d'une parodie des "10 petits nègres" d'Agatha Christie.

Allez, si, soyons fous, je te le recopie direct, ce sera fait :

Ils sont dix. Tous ont été invités à passer un weekend sur l'île blanche, au large de la Bretagne (première erreur de la part des personnages, partir en Bretagne).

A l'absence mystérieuse du propriétaire de l'île viennent s'ajouter les premières tensions entre convives, aux caractères on ne peut plus opposés. Les premiers " accidents " s'enchaînent. Le soir, une mystérieuse voix va les accuser chacun d'un crime. Leur passé va refaire surface ! (dont un truc notamment, qui, moi personnellement, enfin... vous verrez...)

Un à un, les " petits blancs " vont périr... Une machination infernale est en marche ! Qui donc peut commettre tous ces crimes ? L'un d'eux serait-il le meurtrier ? A qui le tour ? Serez vous assez 'inconscient' pour louper cette comédie parodique ?

A toutes ces questions, il faut répondre dans l'ordre : on l'ignore, probablement, le tour de quoi ? Non, ni moi, ma famille ou mes amis ne sommes pas inconscients à ce point...


Ayant le dossier de presse sous les yeux (ouais, j'me la pète un peu, ouais), je peux te dire que le Frangin joue un médecin. 

Et je ne peux m'empêcher de songer à notre Pépé, médecin, dont la légende familiale raconte qu'il a redoublé sa seconde car il était trop occupé à réaliser les décors de la pièce du club théâtre du lycée cette année là.

Je suis certaine que dimanche soir, il y en a un qui s'est bien marré, là haut sur son petit nuage.

Ou comment parler d'une pièce potache et finir avec le cœur un peu gros ... (c'est mal barré pour qu'il me prenne comme attaché de presse quand il sera star)






Cinq petits blancs
Tous les dimanches et lundis à 21h30 
A la Comédie des Trois Bornes
32, rue des 3 Bornes - 75011 PARIS




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Stuce n°3 : enceinte, fais porter tes sacs de courses gratos !

>> mardi 11 octobre 2011

Lors de ma première grossesse, j'ai découvert le concept de la livraison de courses.

J'ai commencé soft, en faisant mes courses comme d'habitude dans mon magasin, et en les laissant à la caisse pour livraison dans les 2 heures. C'était sympa, je ne me fatiguais pas, tout en me donnant encore le prétexte à une "ballade".

Puis, à la naissance de Progé, le temps a manqué, et on est devenus Telemarket-addict. On se fait livrer toutes les 2 semaines environ. On est devenus tellement fan qu'on commande même nos courses avant nos retours de vacances, histoire d'être livrés le soir de notre retour. Le luxe !

Seul hic, les frais de livraisons, qui ne sont pas donnés (plus de 5 euros si mes souvenirs sont bons), surtout si on les multiplie régulièrement.



Eh bien, pendant la grossesse d'Entropie, j'ai découvert que Telemarket-mon-amour offrait les frais de livraison à toutes les Grosses Dames, et ce, pendant 9 mois à la réception de mon certificat de grossesse.
Autant vous dire que depuis, c'est un peu la fête à la maison, je ne vais plus au supermarché que pour utiliser quelques bons de réductions (dernier inconvénient des courses en ligne, qui ne permettent pas de profiter des bons en papiers découpés sur les emballages de produit).


Pour en profiter, un mail au service client avec le certificat de grossesse scanné, et youpla ! la réduction s'applique automatiquement à chaque commande, sans rentrer de code (le truc que je suis certaine d'oublier de faire une fois sur deux). 
Nickel pour les Grosses Dames ayant perdu leurs neurones !

J'ai vérifié auprès du service clients que l'offre était toujours valable, car Telemarket est récemment devenu UTelemarket. Donc même si vous ne retrouvez plus l'offre sur le site, faites-le ! Ca, c'est de la Stuce de happy few ...

Alors plus d'excuses : la prochaine que je vois porter ses sacs, je lui fais les gros yeux !



Si toi aussi, tu as des stuces, n'hésite pas à en faire part à toutes les Grosses Dames dans les commentaires !

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Les théories fumantes de Raoul et La Tellectuelle

>> lundi 10 octobre 2011

Cet après midi, avec l'Homme, Progé et Entropie, suite à mon appel au secours désespéré, on a retrouvé Raoul, LP, Miochette et Dodue aux 400 coups.

Raoul a pu me présenter sa théorie de l'enfant-chien et de l'enfant-chat.

 
L'enfant-chat aime ronronner en intérieur ; il frémit dès qu'on envisage de le sortir de son pyjama/antre/quotidien douillet.


L'enfant-chien est un enfant qui aime à vivre dehors ; il t'amène tes chaussures, ton manteau dès l'aube en espérant que tu accepteras de le sortir.


Trouvant cette théorie terriblement en avance sur tous les écrits pédopsychiatriques du moment, je développe une réflexion sur le fait que j'ai toujours été un enfant-chat. Donc la vie en appartement me convient parfaitement. Hélas, dans mon grand malheur, j'ai pondu un enfant-chien en la personne de Progéniture. L'enfant-chien de notre famille nous fait réfléchir régulièrement au déménagement dans une maison dotée d'un jardin (j'en frémis d'horreur par avance).

Raoul, elle aussi, pousse des cris d'orfraie à cette idée. 

Raoul : -"Tu n'y penses pas ! Habiter à la campagne ! tu vas te retrouver taxi de tes mômes pour les activités du soir et du mercredi. Le 80% te guette !

La Tellectuelle : - Tatata ! le 80% guette l'Homme, pas moi. Moi, depuis le collège, je sais qu'un jour, je serai directrice, en tailleur pantalon avec des talons aiguilles et tout et tout.

L'Homme : - OK mon amour, mais à 0% tant qu'à faire ...

La Tellectuelle : - Raoul, je t'ai déjà parlé de ma théorie des hommes-yaourt ?"






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Stuce n°2 : être accompagnée à la sortie de la maternité

>> mercredi 5 octobre 2011

Pour la deuxième Stuce de Grosse Dame, je vous parle du retour de la maternité.

Pour ma part, à la naissance de Progé, j'ai ressenti un petit choc au retour à la maison. On passe d'un environnement où quelqu'un passe toutes les 2 heures pour prendre des nouvelles, votre tension, la température, ausculter votre périnée, le bébé, vos seins, son nombril, vos jambes, etc. à un lieu où on est seule avec ses questions. Et Dieu (ou plutot la Vierge Marie) sait qu'on s'en pose pour le premier enfant ...

Sachez qu'il est possible de recevoir trois visites d'une sage femme à domicile pour poser toutes les questions qui vous passent par la tête.

Intéressant pour la mise en place de l'allaitement par exemple, si vous avez choisi d'allaiter. Ou pour poser toutes les questions qui vous sont arrivées dans la nuit pendant les tétées/ou les bib'. Même les plus crétines ou les plus anodines. (C'est normal ce bruit qu'elle fait là ? Et quand il se cambre ainsi, on fait quoi ? Rien ? J'ai le droit de le coucher sur le coté, car il régurgite beaucoup, j'ai peur qu'il s'étouffe ? Et pour ses coliques, vous avez des Stuces ?)

D'une certaine façon, ça compense un peu ce fameux manque de lien social dont on disserte pas mal dans les médias. Dans un passé un peu idyllique, cette info était donnée par la grand mère, la mère de la jeune accouchée. Là, la sage femme assure le relais et l'info de base.



Et puis, si comme moi, vous tombez sur une sage femme un peu chamane, vous apprenez un tas de trucs "bizarres" et fun, du genre "Mettez du lait sur votre cicatrice d'épisio/dans ses yeux un peu sales/dans votre nez en pleine sinusite" (attention, cette Stuce ne fonctionne pas avec du lait en poudre ...), ou encore, tout en attrappant le nouveau né d'une main et en entortillant une serviette de toilette qui traine par là : "Faites lui un cocon avec une serviette, elle sera rassurée et bien dans son lit".


Mais ça permet aussi de se faire ausculter, notamment en cas d'épisio. Dans mon cas, cela m'a permis d'éviter que certains points "résorbables" ne continuent de me gêner inutilement car ils ne se résorbaient finalement pas si bien que ça. J'ai quelques copines qui ont eu le souci de ces fameux points "résorbables" non résorbés, douleurs de plus en plus intenses et culpabilisation ("Mais non madame, ce n'est pas un problème avec vos points, c'est simplement que vous vous lavez mal". Mais-bien-sur-con-nard).

Et puis, on papote de la suite et c'est rassurant, ça veut dire qu'il existe un avenir quelque part, et que votre vie va reprendre un cours normal, un jour, c'est promis. La sage femme vous dit que votre périnée est siouper tonique, mais que vos abdos, oulala, il faudra 15 séances pour retrouver votre sangle. (ou l'inverse).
Elle vous conseillera sur la rééducation : Quand ? Comment ? D'ailleurs ça fera l'objet d'une prochaine Stuce, cette affaire de rééducation.




C'est un truc que je pensais connu de tous, même pas une astuce à vrai dire, puisqu'on m'avait informée de cette possibilité dès la préparation à l'accouchement, puis à la maternité et que c'est intégralement remboursé par la Sécu. Mais force est de constater que c'est inconnu de toutes mes amies auxquelles j'en ai parlé.





Pour en bénéficier, la maternité peut faire une demande d'HAD (hospitalisation à domicile, ça fait peur hein ?) à la sage femme libérale la plus proche de chez vous. C'est ainsi que j'ai découvert ma chamane. Mais si vous en connaissez une (avec la préparation à l'accouchement par exemple), il vous suffit d'appeler la sage femme de votre choix, sans ordonnance, et ça marche aussi !





Si vous connaissez une chouette Stuce de Grosse Dame, n'hésitez pas à m'en faire part en commentaire, pour informer un max de gens.

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