Mais t'as un métier, toi ?
>> dimanche 26 juin 2011
Mme Déjantée, chef de la famille Déjantée, m'a refilé un devoir : vous raconter tous mes jobs.
Non mais vous vous rendez compte ? Quel culot !!!
Je suis la femme d'un seul job moi ! je ne suis pas de ces viles infidèles qui papillonnent, non non non !
(ou alors j'ai eu une jeunesse assez dorée sans petits boulot, et j'ai enchainé avec des stages pour apprendre mon futur boulot ...)
Je vais donc plutôt vous faire la liste des métiers que j'ai envisagé de faire.
A 4 ans, ma destinée était toute tracée ; je serai trapéziste. Illumination devant un spectacle de cirque passant à la télévision, j'ai dit "ze veux fair' tomme ça !" Ça m'a duré jusqu’à 10 ans environ, le temps que je comprenne que je détestais la gym et tous ces trucs de sport.
A 12 ans, au collège, sur les fiches qu'on remplit 250 fois pour chaque prof à la rentrée, à la ligne "métier envisagé", je répondais "tout sauf médecin". J'avais déjà manqué de tourner de l’œil pendant le cours sur le sang en CM2, mais je ne me doutais pas que j'y parviendrais en Première, pendant le cours sur le VIH (rapidement, j'ai ressenti la totalité des symptômes décrits et me suis évanouie à peu près au moment où le malade crève).
A 13 ans, crise de foi, j'ai songé à être bonne sœur, ou bien diplomate, je me disais qu'ainsi, je répandrai la paix dans le monde. (Après j'ai appris que la diplomatie nécessitait une bonne connaissance des langues, et puis bonne sœur, ça m'a paru bien trop dur).
A 15 ans, arborant un magnifique carré avec une bande rouge en bas des cheveux (une de mes coiffures préférées, à ce jour encore), j'ai décrété que, quand même, coiffeuse c'était trop d'la balle, parce qu'elles changent de tête gratuitement tous les quatre matins. Aujourd'hui encore, je pense que c'est ma reconversion la plus plausible, si un jour, le dégoût de ma vie actuelle me prend.
A 17 ans, j'ai découvert un métier compilant parfaitement ma passion de la musique et des matières scientifiques : ingénieur du son. J'ai envoyé des tas de courriers à des tas d'écoles et d'organismes de formation dans la branche pour avoir des documentations. A 20 ans, en même temps que les concours plus "classiques", j'ai d'ailleurs passé un concours d'école de cinéma, en spécialité "son".
A 22 ans, je suis devenue ingénieur-tout-court. Je ne regrette pas, c'est dans mon école que j'y ai rencontré l'Homme. Et j'ai l'impression que je peux encore découvrir tout un tas de domaines différents, rien qu'en étant ingénieure.
Mais pas la coiffure, c'est un peu embêtant ...
(et puis à illustrer dans un article de blog, c'est carrément impossible).
4 contributions extrêmement pertinentes:
Ingénieur du son?? On a bien failli Mr Déjanté et moi... mais le temps qu'on décide lequel des deux fera ça (parce qu'à l'époque on pensait que faire le même métier c'était mauvais pour un couple, enfin surtout lui)... ben Mr Déjanté est entré à Normale Sup et moi j'ai décidé que la coupe était pleine et je suis retournée à la fac...!!!
OUAIS!
Trapéziste enceinte!
OUAIS!
Le titre de cet article me fait penser à ce que j'entends immanquablement à chaque fois que je dis ce que je fais: "Ah...cool! Mais, euh...c'est un métier ça!?".
P'tain, t'aurais été ingée (voui, j'ose le féminin) son qu'on aurait bossé ensemble...
Ingénieur-tout-court c'est bien aussi! Peut-être moins original que les autres propositions mais tout de même très varié, ce qui permet à chacun de trouver sa tasse de thé.
De mon côté, ce sera aussi ingénieur-tout-court, et je pense que je ne le regretterai pas!
Cordialement!
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