"Le tricot permet à une femme de penser à autre chose pendant que son mari parle."
>> jeudi 20 août 2009
Ola les copains, ça fait un peu une semaine qu'il se passe rien sur ce blog naze nan ?
tssss
alors que mon lectorat est suspendu à mon clavier pour savoir la suite de mes aventures tricotesques ...
Mauvaise blogueuse ! Mauvaise !
Donc ma première œuvre fut un bête rectangle turquoise, une couverture de taille conséquente, certes, mais d'une régularité et d'une chiantitude exemplaire.
J'ai commencé par lire attentivement les explications pour débuter, les pages que ne lisent jamais les tricoteuses. Les pages qui expliquent, tout bêtement, comment on tricote quoi. J'ai passé une soirée mémorable à faire des nœuds autour d'une aiguille, jurant comme un charretier, bon sang, c'était pourtant simple "de mon temps". Et puis à un moment donné, le geste est arrivé, revenu. Mes rares neurones se sont connectés, les aiguilles se sont mises à cliqueter de plus en plus vite, moment de surpuissance. Le tricot c'est euphorisant.
Grâce à ma couverture, je pus regarder 2 saisons de Heroes sans me sentir larvesquement inutile. Nan, parce que c'est utile une couverture au point mousse. Pour la société, la planète, l'humanité je veux dire.
Grâce à elle, j'ai découvert que ma foi, je tricotais assez régulièrement et c'était bien la première fois que j'étais contente d'un truc issu de mes mains.
Forte de cet enthousiasme tout neuf, j'ai tricoté tricoté tricoté. Le deuxième soir, je dis à mon Saloupiaud "j'ai comme une crampe quand le poignet gauche là". le lendemain matin, la douleur se confirme.Je frôle la tendinite. Mais alors le tricot c'est dangereux. Merde alors. J'eus l'interdiction de tricoter un jour durant. Merde alors (bis repetitesque ce billet non ?), et ma couverture (woho jeu de mot !) pour ne rien faire en toute impunité ? J'eus droit à une mise au point sur la vacuité du concept d'inutilité quand on est une couveuse sur patte (y cause bien mon Saloupiaud, faut pas croire).
Une fois le danger écarté, je me remis à tricoter de plus belle. On ne m'arrêtait plus. Je tricotais quoi qu'il arrive, dans la salle d'attente de la maternité, quand des potes restaient à dîner. Un soir, le repas s'éternisait, on sort les alcools forts (malheur ! dont j'étais privée ! ), et il y a eut un silence léthargique, les 2 mecs le regard rivé sur le mouvement des aiguilles. Je découvris ce soir là que le tricot c'est hypnotique.
Tiens j'aurai du en profiter pour leur faire faire un peu de repassage. Quel manque de réactivité de ma part ... Des fois on est con, toute 'tellectuelle qu'on puisse être.
Bref, où en étais-je ? ah oui le tricot. Revenons à notre laine (de moutons).
2 contributions extrêmement pertinentes:
A quand les photos?????
ça arrive ça arrive !
chuis trop bavarde !
et je crois que j'en ai pas de la couverture tellement elle est simple et bête ...
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